Télérupteur unipolaire, retour d'état, pince ampèremétrique

Bonjour à tous,

Je continue à planifier la rénovation électrique et domotique de mon appartement.
Je compte mettre des télérupteurs modulaires pour chacun de mes circuits de lumière pour pouvoir le piloter facilement (n points de commande, et l’IPX comme point de commande supplémentaire - je ne veux pas que les poussoirs commandent l’IPX qui lui-même commande le télérupteur, car je veux pouvoir allumer la lumière chez moi même si l’IPX est en rade :stuck_out_tongue: ). Étant sensible des oreilles, je mettrai des télérupteurs silencieux, ce qui m’empêche de mettre des télérupteurs bipolaires, et en conséquence m’empêche d’utiliser le contact de coupure du neutre pour en faire un retour d’état.

Je n’ai pas non plus très envie de bricoler moi-même un circuit de détection de courant (je suis mauvais en soudure et je veux un truc fiable qui ne va pas faire flamber l’appartement).

D’où ma question : les pinces ampèremétriques vendues par GCE pourraient-elles servir à détecter le passage d’un courant sur un fil de phase en sortie d’un télérupteur ? Quelle sont les spécifications de ces pinces ? Ont-elles besoin d’une alimentation ? Quelle est leur tension (et leur courant) de sortie ? Est-il possible de les relier à une entrée digitale de l’IPX ?

Merci pour vos retours.

Je voulais mettre en place exactement la même configuration que vous (télérupteurs silencieux obligé pour limiter le bruit généré par les clics) et romher m’a rassuré sur le fait que l’utilisation de télérupteurs intermédiaires n’étaient pas nécessaire :wink:

onjour

Le module X8R permet de commander les lumières meme si l’IPXV4 est en rade
Remplacer éventuellement une fois le X8R dans 10 ans coutera moins cher que de rajouter des télérupteurs partout

Personnellement je ne vois aucun intéret à utiliser des télérupteurs derrière IPX :

  • c’est une dépense importante inutile pour une action fiable déjà gérée par IPX ou ses modules (X880 ou X8R)
  • les télérupteurs ne sont pas conçus pour fonctionner autrement que sur des impulsions brèves : si un automate pilote les télérupteurs il faut prévoir les cas d’erreurs de programmation ou de fonctionnement conduisant à des impulsions longues involontaires, donc soit 1/ prévoir un exctincteur pour le jour où tout brulera 2/ soit prendre des telerupteurs chers conçus pour des impulsions de plusieurs heures 3/ soit espacer les télérupteurs pour assurer une ventilation en cas d’impulsion anormalement longue (c’est spécifié clairement dans certaines documentations de fabricants)… bien lire les doc de mise en oeuvre
  • le retour d’état par le deuxième pole d’un télérupteur n’est pas conçu pour garantir une isolation TBT du retour d’état sur IPX : une tension induite de plus de 5V pourra aisément se promener sur le retour (selon l’installation et/ou le type de télérupteur) et griller l’entrée de votre module IPX
  • les télérupteurs font beaucoup de bruit

Si vraiment vous y tenez, je me permettrais de conseiller plutot des contacteurs

Par ailleurs, bien lire les conseils de mise en oeuvre sur le forum notamment pour l’utililsation d’éclairage Leds

Mon choix personnel a été de cabler tous mes circuits d’éclairage en direct sur IPX (résistifs et leds)

cdlt

PS : pour la solution avec pinces ampèremétriques, attention avec les éclairage leds, les courants à mesurer sont très faibles

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Merci pour vos retours.
Bon, je vais peut-être partir sur un pilotage direct par l’IPX ou ses modules, en effet. Le risque de mauvaise programmation ou mauvais comportement de l’IPX qui enverrai du courant trop longtemps sur un télérupteur est un bon argument :slight_smile:
Et en plus, vu que le câblage de l’IPX est le même qu’un télérupteur modulaire dans le tableau, je me dis que si l’IPX vient à griller un jour et n’est pas remplaçable (plus fabriqué ?), je pourrais toujours mettre uniquement des télérupteurs à ce moment là.

Par contre, je me permets une question subsidiaire : pour piloter un chauffe-eau électrique, vaut-il mieux le mettre directement en sortie de l’IPX et se servir de l’IPX comme relais, ou vaut-il mieux que l’IPX contrôle un relais (normalement fermé) qui lui même alimente le chauffe-eau quand l’IPX le lui demande ?

Merci.

Bjr,

la durée de vie d’un relais est assez liée à la puissance commutée et, bien sûr, au nombre de commutations
donc s’il y a une puissance importante à commuter très régulièrement il est recommandé d’utiliser un contacteur piloté par IPX

par exemple, un contacteur normalement ouvert (classique) pourra etre activé par IPX (alimentation de la bobine et fermeture des contacts) lorsque nécessaire (avant l’heure des repas pour un petit chauffeau de cuisine, ou bien en heures creuses par exemple)

certains chauffe-eaux thermodynamiques ont une alimentation de puissance autonome et un 2eme circuit 230V pour la commande de fonctionnement (pas besoin de contacteur dans ce cas, il s’agit d’une présence tension qui fait office de commande)

disons de manière subjective qu’une puissance peut etre considérée comme « importante » si elle dépasse plus d’un tiers de la capacité du relais - soient 800W ici (relais 10A)
pour ce qui me concerne, j’ai un éclairage de jardin de 1000W (halogenes pas chers) cablé en direct sur IPX, mais j’en fait un usage très occasionnel - IPX permet de m’assurer que cela ne reste pas allumé trop longtemps et intègre cet éclairage dans « l’extinction générale » pour la nuit

cdlt