Il faudrait combien en puissance ? 2 ou 3kw ?
Parce que ça risque quand même chauffer
Les chauffe-eau de 300L ont une résistance de 3 kW (en fait 3 résistances de 1 kW en parallèle pouvant être montées en triphasé), donc il faut partir sur cette puissance je pense pour que le routeur soit universel.
Et oui ça chauffe pas mal, sur mon MK2PVRouter le radiateur de dissipation du triac est plus gros que l’électronique… et j’ai vu des radiateurs similaires sur d’autres routeurs à base de relai statique.
Ok, je vais faire quelques tests, quand ça chauffe c’est de l’énergie qui est perdue. C’est quand même dommage pour un système sensé optimiser le consommation
il ne faut pas oublier
- que la puissance fournie par les panneaux solaires n’est pas celle qu’on a par exemple si on a 3000w de panneaux dans les beaux jours on a 2500 max en pointe car les panneaux ne sont pas toujours dans l’orientation adéquate par rapport au soleil selon la saison
- le but est surtout de faire bifurquer l’excédent (puissance fournie par les panneaux - talon de consommation) vers le chauffe-eau et il faut compter sur une journée de production entière et il faut pas forcemment une journée de production pour amener le chauffe-eau à sa température max (sauf si on revient de vacances et que le chauffe-eau est froid ou qu’on a beaucoup utilisé l’eau chaude)
Il faut partir sur une puissance plus faible je pense 2kw parait raisonnable après si la différence de prix entre une version 2k et 3k est faible…qui peut le plus peut le moins !
De manière générale, le temps de chauffe d’un ballon d’eau chaude se situe entre 4 et 8 heures en fonction de sa capacité. Le temps de chauffe peut descendre jusqu’à 1 heure selon le modèle. Cette durée dépend de plusieurs paramètres :
- La puissance de la résistance du ballon d’eau chaude ;
- La différence de température entre l’air ambiant et l’eau ;
- La température d’eau chaude à atteindre.
La capacité thermique de l’eau est équivalente à 4 185 joules/kg Kelvin
La formule pour calculer le temps de chauffe d’un ballon d’eau chaude est :
Temps de chauffe en secondes = 4 185 x volume du ballon x (température idéale - température actuelle) / puissance du chauffe-eau
La température idéale à atteindre est 55°
Bonjour
Je pense aussi que partir sur un module standard de 3 kw me paraît une bonne chose
en tout cas merci d’y réfléchir
Et je n’en doutais pas
bonne journée peut-être ensoleillé
Bonjour,
en ce qui concerne la conso d’excédent par le chauffe-eau j’ai plusieurs remarques :
- mettre un élément de commutation proportionnel dans l’EDRT3 prend de la place, génère de la chaleur et impose un bornier spécifique capable de passer la puissance,
- tout le monde n’a pas de chauffe-eau purement résistif. Dans le cas d’un chauffe-eau thermodynamique, la plupart ont une ou deux entrées de commande (1: faible puissance disponible, la PAC est forcée, 2: forte puissance disponible, la PAC et la résistance d’appoint sont forcées). Ces commandes se font par contact sec.
Conclusion : l’élément de puissance proportionnel peut être déporté dans un module externe (au plus près du circuit électrique du chauffe-eau), piloté par un signal faible et acheté à part puisqu’il ne concerne ni ceux qui ont un C-E thermodynamique ni ceux qui n’ont pas de PV.
Suite à la remarque de @Lazer sur les 3 résistances à parallèle, il y a peut-être aussi une piste à creuser sur la commutation de 1 ou 2 ou 3 résistances pour un pseudo proportionnel qui peut se faire par relais (au prix d’un léger recâblage du C-E). De plus ça fonctionne pour les installation mono et Tri
Bonne journée
PS : il n’y a pas que les C-E qui vont chauffer, les cerveaux du BE aussi
re PS : je viens de m’apercevoir que l’on parle dans ce post d’un routeur externe au EDRT2, mais ça s’applique aussi pour une option du EDRT3
Bonjour,
Depuis plusieurs années, pour envoyer l’excédent photovoltaïque sur mon chauffe électrique (3300w) j’utilise un relais SSR commandé en 0-10 volts. Comme le recommande @grocrabe, ce relais SSR est installé à proximité du chauffe eau car il chauffe (moins que le chauffe eau heureusement). Il est commandé par une régulation autre que mes EDRT2 et IPX800 V5.
Je ne me suis jamais penché sur une solution IPX et commande 0-10 volts. Mais le 0-10 volts est peut-être une solution envisageable pour l’EDRT3.
En tous cas pour ceux qui ont un chauffe eau purement résistif (et sans doute une bonne majorité) c’est la solution idéale pour l’excédent PV.
Bonne journée
Exactement, c’est le cas du miens, c’est pour cela que j’ai installé mon routeur en série entre le thermostat intégré et les résistances.
Ainsi je peux « router » (= envoyer un signal sinus haché) vers les résistances électriques pures, sans risque pour l’électronique de contrôle.
Tout en bénéficiant de la sécurité du thermostat qui coupe le courant lorsque la température interne dépasse le maximum (réglé à 65°C).
Mais, ça reste un montage électrique un peu délicat, car il faut toucher au câblage du chauffe-eau, pas sûr que tout le monde souhaite se lancer dans ce genre de « bidouille », même si on peut le faire très proprement et réversible, avec cosses serties sur les câbles (lesquelles cosses sont vissées sur les résistances d’origine)
Attention à la sécurité donc.
100% en phase
En plus de mon routeur, c’est ce que je pratique, à savoir la possibilité de piloter indépendamment chacune des résistances, avec 3 relais, mais en complément de mon routeur (montage des 3 résistances en parallèle, l’ensemble étant en série avec le routeur qui est lui même en série avec le thermostat comme dit juste au dessus)
Ainsi je peux moduler la puissance du routage à 1, 2 ou 3 kW maximum (pour des raisons qu’il serait un peu HS d’exposer ici)
En revanche, compter uniquement sur un pilotage tout ou rien de chacune des résistances, sans routage, seulement avec la commutation ON/OFF des contacteurs, ça manque de finesse, impossible d’optimiser l’autoconsommation solaire au plus juste, puisque la granularité sera limitée à la puissance de chaque résistance. Il faut arbitrer entre injecter du surplus vers le réseau, ou soutirer depuis le réseau.
L’intérêt du routeur c’est justement de s’affranchir de ces problématiques.
Bonjour
Il faut pas oublier que tous ces principes de hachage ou de commande tout ou rien génère pas mal d’harmonique qui ne sont pas forcément acceptés par l’électronique des maisons individuelles .
Bonne journée
Cette solution pourrait pas être mise en œuvre ?
Pour les cumulus à résistance pure, en se basant sur ce schéma il faudrait juste remplacer le contact de l’horloge par un relais de l’EDRT2 et faire un scénario pour que lorsqu’il y a un excédent (avec un seuil réglable) le relais s’enclenche en ayant une durée mini d’enclenchement (5mn reglable) pour éviter les coupures en cas de nuages qui passe
Si on utilise un ipx800v4 ou v5 il faudrait juste ajouter des pinces ampèremétriques pour détecter quand il y a surplus de production via les entrées analogiques et commuter le relais avec le scénario qui va bien.
Pour les cumulus thermodynamique, il y a de plus en plus de cumulus connectés donc… mais il y en a avec fil pilote HC/HP donc il doit être possible de faire la même chose mais il est plus intéressant de programmer la chauffe du ballon dans le créneau 11h 18h car c’est un thermodynamique donc la PAC apprécie de pas se couper remettre en route toutes les 10mn…ce que j’ai fait …
Je pense que ces solutions sont meilleures qu’un routeur solaire…faudrait juste un bon tuto de mise en œuvre sur l’EDRT2, l’IPX800V4 et V5 (je le ferais pas suis pas assez calé )
Peut-être plutôt ajouter dans la roadmap un module permettant de piloter un fil pilote ?
Pas fana de cette idée, je trouve que c’est routeur sont plus du bricolage dangereux qu’autre chose.
Pouvoir piloter le relais du chauffe-eau, oui, et c’est suffisant je pense.
@cce66 l’idée du router est de consommer toute la production (0 réinjection)
Si le router est bien conçu il n’y a pas d’harmoniques.
Le router est dédié a un ou des départs de charges résistives, chauffe eau, résille électrique.
Pour une résille je trouve ce type de régule bien plus pertinente que du tout ou rien en évitent un fonctionnement par intermittence et/ou tournant dans le cadre de réinjection.
Beaucoup de fabricants du PV vont sur cette techno y compris pour de la gestion de charges de VE et systèmes bidirectionnels qui commence à arriver.
Ces équipements restent toutefois malheureusement peu connus et peu rependus donc cher.
L’idée étant de gagner quelque €, il faut un équipement économique, c’est pour cela que l’on se tourne vers du DIY.
Si le RT2 permettait de gérer un X-010 V on aurait pas grand chose à installer pour faire un router.
Après, cela a du sens aussi que le router reste autonome puisque sa fonction est très spécifique.
Bah il y a la possibilité de forcer un talon de consommation dans la journée (MAL, LV, radiateurs, congélateur et frigidaire qu’on déconnecte la nuit, PAC) comme cela la journée on a le talon + le cumulus qu’on commute et on arrives à 0 réinjection et sinon dès qu’il y a production on commute le cumulus et comme la production est souvent inférieure…il faut surtout arrêter de mettre en route le cumulus la nuit et l’enclencher dès qu’il y a production solaire
Après un routeur se justifie quand on a plus de 3KW de production (j’en connais qui ont 9KW) mais dans ce cas l’utilisation de batteries lithium est peut-être une meilleure idée…
j’ai une installation de 3 kW avec réinjection du surplus.
quand il y a de la production le talon est effacée puisque consommé.
Le router est la pour stocker en chauffant une dalle ou de l’eau pour éviter de revendre à 1 ce que l’on va acheter à 2.
La production pouvant être très variable sans router c’est vraiment pas top.
Au contraire, c’est l’inverse
Le routeur devient inutile au dessus de 3 kW de surplus (donc une production encore supérieure, car il faut déjà compenser le talon), car dans ce cas, le simple contacteur suffit : on ferme le relai, le CE tire tout ce qu’il peut (3 kW dans cet exemple pour un 300L), et on ne soutire rien depuis le réseau. Dans ce cas l’EDRT2 existant est suffisant.
C’est pour toutes les installations en dessous de 3 kW que le routeur devient hyper utile, car il permet de récupérer tout l’excédent de prod pour l’envoyer dans le ballon… entre 1 Watt et 3000 Watts.
Pour autant, le routeur est loin d’être une solution parfaite, ça a été dit plus haut, il faut bidouiller pour venir se connecter en direct sur les résistances si le CE dispose d’électronique, et cela produit un max d’harmoniques sur le réseau.
Mais d’un point de vue purement financier (et c’est ce qu’on cherche avant tout quand on se lance dans le photovoltaïque, l’aspect écologique n’est qu’une excuse…), le routeur est absolument imbattable, très rapidement rentabilisé vu son faible cout relativement au prix de l’installation PV.
Et il devient même indispensable pour aller tutoyer le 100% de taux d’autoconsommation, sans avoir recours à des batteries. En fait, le ballon d’eau chaude, c’est une gigantesque batterie de plusieurs kWh (après celui qui veut stocker plus aura recours aux batteries Lithium)
bah le but avant tout lorsqu’il y a production solaire est d’avoir une consommation qui absorbe un max de w produit donc si on enclenche la chauffe du cumulus sur la plage de production déjà il absorbera une grosse partie (sachant qu’il faut 8h pour un 300l en moyenne) si on ajoute les MAL, LV radiateurs ou PAC en fin de production il doit pas y avoir beaucoup de w qui repartent sur le réseau et de toute façon si le cumulus a atteint sa température routeur ou pas routeur cela changera rien
Vous avez essayé de mettre en route le cumulus dès le début de production et regardé quand il se coupait c’est à dire qu’il avait atteint sa température idéale en ayant aucune autre consommation dans la maison ?
Sinon pour ceux que cela intéresse il y a un bon article ici ou on peut transposer avec l’ipx800v4/v5 ou EDRT2
Bonjour,
À titre d’info, il est possible de graduer la puissance d’une résistance chauffante sans produire d’harmoniques.
Maintenant je vois bien qu’il y a des avis différents sur l’usage d’un routeur solaire.
Ce qui en ressort, c’est que c’est pas si mal pour un chauffe eau à l’ancienne, purement resistif et quand on veut consommer tout l’excédent de production…
Plusieurs relais, avec des charges choisies judicieusement se déclenchant en fonction de la production disponible devraient pouvoir faire le même job. C’est sûrement moins précis mais ça aurait l’avantage de pouvoir commuter des appareils variés non ?
et ça ferait aussi pour :
Bonne journée
Bonjour @grocrabe
Les solutions qui impose la modification d’un appareil électrique sont à bannir. Cela reste un choix personnel lorsqu’on a les compétences et une parfaite maîtrise du sujet.
Bonjour,
Il y a plusieurs manier de géré sa consommation (autoconsommation)
Tout à fait ! mais il y a beaucoup de bidouille pas cher qui en produise !
C’est pour cela que je choisi des produits homologués.
Le cumulus est un très gros consommateur comme tout le monde le sait !
Si j’arrive a effacer la conso. du cumulus je gagne 300€/ an.
le « routeur » PV me permettrait de consommé la parti rouge du graf par la parti verte. Cmulus 2Kw.
D’où ma demande.
Le temps me manque mais je voulais « bricoler » quelque chose avec un équivalant (230Volt) au THYRITOP 30 H RLP 1 en mode TAKT ( train d’onde ) et régulation de courant et consigne en RTU 4-20mA 0-10V etc… Cela fonction très bien dans industriel où je travaille. Si ça peut aiguiller @GCE
Effectivement il faut AUSSI que le matériel soit utilisable simplement pour le monde. Pour mon cas il faut que je réalimente l’électrode par une autre alim afin de ne pas trop sollicité la pile.
Bref j’espére de @GCE pourra nous proposer quelque chose.
Bonne journée